Le texte de l'article rédigé pour l'Encyclopédie est celui de l'exemplaire en usuels de la Bibliothèque de l'Institut. On en a respecté l'orthographe, la ponctuation, la typographie, ainsi que la pagination. Celle-ci est reproduite entre crochets et indique, dans l'ordre, en chiffres romains le tome, III, puis en chiffres arabes la page, 127, et enfin en lettres minuscules la colonne, g pour gauche et d pour droite. Le texte de l'édition de l'An IV provient d'un exemplaire qui m'appartient. Les mêmes conventions de de reproduction et de pagination lui sont appliquées, à l'exception, évidemment, de celle relative aux colonnes qui n'a ici pas d'objet.

L'emploi d'une couleur différente dans le corps du texte signale les modifications opérées par l'auteur d'une édition à l'autre. On peut, en "clicquant" sur ces zones, obtenir le mot ou le passage modifié (ou initial) en même temps que son état initial (ou modifié) suivant la version privilégiée.

Même intégralement confrontées, comme pour une édition bilingue, les deux versions ne montreraient pas, comme elles le font sous leur forme livre, la multitude de différences de ponctuation, d'orthographe et de graphie, qui concourent à faire nettement apparaître que le "même" texte se trouve inscrit dans deux ensembles historiques distincts, objectivant le sentiment de l'auteur qui écrivait le 17 frimaire 1795 à ses éditeurs : "Je vous trouve bien hardis, au prix où sont les matières, de faire cette entreprise, et de vous occuper de ces vieilleries qui ne sont plus à l'ordre du jour. Je les croyois même entièrement oubliées par les autres, comme elles l'ont été par moi-même : tel est l'effet de la désuétude." (op. cit. vii). L'édition papier de 1795, considérée dans son rapport à l'édition papier de 1753, montre la langue française constituée dans son état moderne.

paulette taieb, décembre 1998.