«THESES soutenue [sic] en Suède, à l'Université d'Upsal, traduite par M. le Chevalier de MIRABEAU, second fils de l'Ami des Hommes.», juin 1775. Tome VI (p. 169-215). Paris, chez Lacombe, in-12.

 

 

Ce texte a été retenu parce qu'il met en évidence comment la physiocratie utilise les thèses fondamentales sur lesquelles John Locke s'appuie dans le chapitre qu'il consacre à la propriété dans le Second Traité du Gouvernement Civil.
Il l'a été aussi parce qu'il fait naître l'idée que, dans le combat des physiocrates, la réforme fiscale surpasse peut-être l'agriculture, l'accent porté sur celle-ci ayant pour objet de parvenir à faire passer celle-là.
L'auteur serait suédois. Son identité n'est pas donnée. Seules les initiales S.D.G. figurent à la fin du texte, qui a été publié dans les Ephémérides en version bilingue (latin-français). La traduction serait due à André Boniface Riqueti vicomte de MIRABEAU, surnommé Mirabeau-Tonneau (Paris, 1754-Fribourg-en-Brisgau, 1792).
La présentation est de l'Abbé Baudeau, redevenu rédacteur des Ephémérides du Citoyen, désormais intitulées Nouvelles Ephémérides Economiques.

  • Les deux versions, l'originale et sa traduction en français, sont techniquement couplées par le moyen d'une table figurant dans une fenêtre supplémentaire. Si cette table n'apparaît pas, c'est simplement que la version du navigateur récepteur ne l'admet pas et n'admet donc pas le couplage pratiqué.